IL Y AURA UN APRES 2020

Les scientifiques (IPBES) estiment que plus de 800.000 virus présents chez les mammifères et non encore découverts pourraient être transmis à l’homme et devenir les successeurs du Covid-19, notamment du fait du réchauffement climatique et de la fonte des glaces qui libéreraient ces virus et bactéries.

Heureusement, la fantastique mobilisation des laboratoires qui ont réussi en si peu de mois à trouver un vaccin, et qui sauront dans le futur être encore plus réactifs, est porteuse d’espoir.

Pour autant, rien ne sera pareil dans le futur. Déjà, les habitudes de vie et de travail semblent chamboulées  (télétravail, rejet de la vie urbaine, retour au territoire, protection de ses proches, fragilités, insécurité…). Nos clients ont raison de s’interroger sur la gestion de leur patrimoine.

Qu’a-t-on constaté en 2020 ?

- un regain d’investissement dans la pierre puisqu’un logement sur 3 est à usage de placement locatif : c’est ce que l’on appelle communément « la pierre refuge » ;

- une diminution des donations en ligne directe : la peur de manquer de la génération en âge de transmettre ?

- une augmentation - cette fois-ci - des donations partages trans-générationnelles : résultat de la prise de conscience de l’allongement de la durée de la vie et de la nécessité d’aider les jeunes générations.

Quelles mesures fiscales doit-on craindre ?

Il faudra rembourser la dette de notre pays : les politiques voudront-ils « faire payer les riches » ? Bercy n’est pas en peine d’idées : augmenter les droits de succession, rétablir l’ISF, supprimer l’exonération des plus-values immobilières sur la vente des résidences principales, supprimer l’exonération des plus-values immobilières pour durée de détention etc. En attendant une décision du gouvernement, nous devons dès aujourd'hui anticiper ensemble les effets des mesures qui seront peut-être prises demain.

Que conseiller à nos clients ? 

Agir ; ne pas rester inactifs ; se remettre en cause ; revoir son régime matrimonial ; s’assurer que ses dispositions testamentaires et les clauses bénéficiaires de ses contrats d’assurance-vie sont toujours pertinentes.

Transmettre son patrimoine tout en conservant, pour certains actifs, le pouvoir de vente.
En bref, se souvenir de Léonard de Vinci : « ne pas prévoir, c’est déjà gémir ».

Bonne année 2021 à tous,

Par Gildas Le Gonidec de Kerhalic – Associé KL Conseil